L’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD ) etait le théâtre de violents affrontements entre forces de l’ordre et etudiants suite au verdict de l’affaire Sweet Beauty condamnant le leader de Pastef les patriotes, Ousmane Sonko à 2 ans de prison ferme. Des heurtes qui ont occasionné des casses et plusieurs dégâts matériels poussant à l’administration universitaire à suspendre les cours et fermer les campus en attendant de trouver une solution pour pouvoir sauver l’année.
Ainsi après une réunion avec le conseil administratif, le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a via un communiqué annoncé que les cours pour le reste l’année universitaire 2022-2023 se feront en ligne. Une décision vivement dénoncée par le Collectif des Amicales de l’UCAD.
Réagissant à cette décision de l’académie, Pape Diagne, président de l’amicale des étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) a invité ses camarades « à descendre sur le terrain pour dire non » à ladite décision.
Invité de « l’info matin » sur la Tfm, ce 14 juin, Pape Diagne est revenu sur les évènements du jeudi 1er et vendredi 02 juin. A l’en croire, les étudiants ont été « infiltrés ». » Je l’ai constaté vers 12h, il y avait une foule immense et les individus qui étaient sur les lieux ne sont pas des étudiants », persiste et signe le président des étudiants de la FSJP.
Sur la question de la présence des armes blanches utilisés par les étudiants, Pape Diagne a reconnu qu’effectivement, il y a des armes blanches à l’Ucad. » Ces armes blanches, ce sont les syndicalistes et les étudiants de partis politiques qui les ramènent au sein du temple du savoir », a-t-il fait savoir. Mais, a-t-il souligné, « cela ne justifie pas cette violence notée les jours des manifestations »
Comment faire pour sortir de cette crise universitaire ? « Il faut des assises pour régler le problème », a préconisé le syndicaliste. Qui a appelé à faire sortir « les non étudiants de l’université ».
