Alioune Ndoye, le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, était hier, au Lac Rose. Il voulait s’imprégner de la situation consécutive au drainage des eaux de pluie sur les lieux. Sur place, l’autorité gouvernementale a promis des solutions aux impactés.
En réponse aux instructions du chef de l’Etat lors du dernier conseil des ministres, Alioune Ndoye était au chevet des populations impactées, suite à l’ouverture de la brèche pour l’évacuation des eaux de pluie vers le Lac Rose. Ainsi, le ministre de l’Environnement a promis des solutions à court terme pour permettre la poursuite des activités économiques autour de la zone du Lac.
Selon le ministre Alioune Ndoye, cette descente était une occasion de venir constater de visu les dégâts après les prés rapports transmis par les missions techniques qui ont précédé la visite. «Il était bon que nous-même venions regarder et surtout avoir de brefs échanges avec les acteurs concernés, notamment ceux qui exploitent le sel ou possèdent des infrastructures touristiques, mais aussi des artisans pour voir un peu l’impact de cette situation sur leurs activités et leurs devenirs », a expliqué le ministre de l’Environnement. Alioune Ndoye a également annoncé la poursuite du travail de diagnostic sous la coordination du gouverneur de la région de Dakar. D’ailleurs, une réunion technique a été tenue sur place aux fins de partager les conclusions élaborées par chaque direction, avant de dégager des pistes de solutions.
En attendant, les impactés, eux, ont préconisé la mise en place d’un système de pompage pour évacuer ce surplus d’eau qui a porté le niveau du Lac a plus de 3 mètres, provoquant, du coup, la disparition de sa couleur rose et son attrait touristique. Les exploitants de sel, eux, ont sollicité un accompagnement de l’Etat pour leur permettre de rembourser les prêts contractés auprès des banques.
