En effet, le dossier en instance au niveau de la cour suprême, décision de la juridiction nationale peut avoir plus d’effet déjà que le Sénégal ne s’est jamais plié aux injonctions de la cour communautaire. << La Cour va faire un effort pour travailler et mettre en délibérer au 17 novembre 2023>> a annoncé le juge.
En effet, au cour de l’audience, la Cour a estimé que, hormis quelques détails, Juan Branco remplissant les critères a été admis contrairement à Me Larifou. Pour ce dernier, la Cour ordonne l’exclusion pour constitution irrégulière. L’avocat Juan Branco a ouvert la séance des plaidoiries. << Je plaide pour un homme qui a été opprimé et persécuté par un Etat, celui du Sénégal.
Toutefois, je suis venu plaider l’Etat de droit pour réintégrer Ousmane Sonko dans les listes électorales et l’annulation de la dissolution de son parti >>, a déclaré devant le juge Me Juan Branco qui précise avoir demandé a la cour communautaire que les violations contre Ousmane Sonko s’arrêtent.
L’urgence, selon la Robe noire, semble évidente. << Nous sommes à quelques semaines de la déclaration des candidats retenus pour la présidentielle de 2024. Votre intervention devrait permettre à Sonko de participer >>, ajoute l’avocat. Dans sa prise de parole, l’avocat Juan Branco considère que << Lorsqu’un Etat cesse de respecter son propre droit, son autorité s’affaisse >>. Il espère Toutefois que les décisions qui s’imposent soient prises et que la cours rende à M. Sonko ses droits et sa liberté.















